Au-delà des limites de la ville de Portland, il y a le féerique Wildwood. Un lieu où vous n’êtes pas censé y aller, que vous n’êtes même pas censé connaître. Pour retrouver son petit frère venant d’être enlevé, Mac, Prue McKeel et son camarade, Curtis, sont sur le point d’entrer dans ce pays des merveilles
Can. 2019. Drame de Elle-Máijá Tailfeathers, Kathleen Hepburn avec Violet Nelson, Elle-Máijá Tailfeathers, Charlie Hannah. Durant un après-midi, une professionnelle d’origine amérindienne se porte au secours d’une jeune autochtone enceinte et sans-abri. Exploration lucide et patiente des fossés sociaux. Traitement dépouillé et intimiste. Bonnes interprètes.
Can. 2017. Drame biographique de Stephen S. Campanelli avec Sladen Peltier, Forrest Goodluck, Ajuawak Kapashesit. Victime de violences dans les pensionnats amérindiens, un Ojibwé d’Ontario surmonte ses divers traumatismes grâce à sa passion pour le hockey et l’amour de sa famille adoptive. Adaptation émouvante du livre autobiographique de Richard Wagamese. Sens du détail authentique. Mise en scène parfois lourde et démonstrative. Interprétation inégale.
Can. 2020. Drame de Tracey Deer avec Kiawentiio, Paulina Alexis, Rainbow Dickerson. En 1990, durant la Crise d’Oka, une jeune Mohawk de la réserve de Kahnawake demande à une adolescente dégourdie de lui apprendre à vaincre sa peur. Odyssée initiatique adossée à un épisode disgracieux de l’histoire du Québec contemporain. Données historiques et politiques insuffisantes. Réalisation intimiste.
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ROSIE est le premier long métrage de Gail Maurice, adapté de son court métrage éponyme lancé en 2018.. Comédie dramatique de Gail Maurice avec Melanie Bray, Keris Hope Hill, Constant Bernard. En 1984, une artiste fauchée qui évolue dans le milieu queer montréalais a, soudainement et contre son gré, la charge de sa petite nièce d’origine autochtone, fille de sa défunte soeur adoptive. Portrait de marginaux plutôt charmant mais malhabile. Intrigue prévisible. Réalisation frôlant l’amateurisme. Belle reconstitution d’époque. Personnages attachants mais peu consistants. Interprétation très inégale
Can. 2020. Drame de Tracey Deer avec Kiawentiio, Paulina Alexis, Rainbow Dickerson. En 1990, durant la Crise d’Oka, une jeune Mohawk de la réserve de Kahnawake demande à une adolescente dégourdie de lui apprendre à vaincre sa peur. Odyssée initiatique adossée à un épisode disgracieux de l’histoire du Québec contemporain. Données historiques et politiques insuffisantes. Réalisation intimiste. Interprétation parfois artificielle.
Dans un avenir dystopique, les enfants sont considérés comme la propriété du régime militaire qui les entraîne à se battre dans un internat public. Une femme crie tente d’y récupérer sa fille. Une parabole sur la situation des Premières Nations, vue d’une perspective féminine.
Bones of Crows suit le parcours de la matriarche crie Aline Spears, de son enfance passée dans le système des pensionnats canadiens jusqu’à son combat qui l’a menée au Vatican. Inspirée de faits réels, le drame réalisé par Marie Clements explore l’histoire d’Aline Spears (Grace Dove), Crie du Manitoba, alors qu’elle navigue différents chapitres de son histoire, de sa jeunesse libre dans les paysages dont l’étendue semble infinie à sa rencontre en tant que survivante du système des pensionnats autochtones du Canada.
Angry Inuk nous présente une nouvelle génération d’Inuit mettant tout en œuvre pour casser les perceptions bien ancrées à l’égard de la chasse au phoque et s’inviter à la conversation sur cet enjeu. Armée de ses caméras, Alethea Arnaquq-Baril parcourt l’Arctique canadien pour donner la parole à ceux et celles que les militants se donnent rarement la peine de rencontrer : les chasseurs, les artisans, les familles dont la subsistance et la survie dépendent essentiellement de la chasse au phoque. Elle accompagne des étudiants qui se rendent en Europe pour plaider la cause inuite devant un groupe spécial de l’Union européenne.
La viande de phoque est un aliment de base chez les Inuit, et une partie des peaux est vendue pour compenser le coût faramineux de la chasse. Alors que les Inuit font pression pour contribuer de manière pérenne à l’économie mondiale, ils doivent lutter contre une armée de militants très bien financés et de vedettes bien intentionnées. Le film entremêle la réalité du peuple inuit au récit de ses affrontements avec les opposants à la chasse au phoque, mais aussi avec les nations qui exploitent les ressources minières sur le territoire inuit tout en détruisant la principale économie durable accessible aux habitants de cette contrée.